Fiche 1 - Entreprise très utilisatrice de CDD
Exemple Une PME du secteur de l’exploitation forestière qui recourt à beaucoup de CDD d’usage en raison du caractère variable de son activité.
Elle recourt à 14 CDD d’usage et contrats de mission d’usage par mois en moyenne et cumule 170 séparations par an (dont 95 donnent lieu à inscription à Pôle emploi), alors que son effectif est de 40 salariés.
Voici une liste non exhaustive des outils que cette entreprise pourrait mobiliser afin de réduire son nombre de séparations donnant lieu à inscription à Pôle emploi :
- créer ou rejoindre un groupement d’employeurs, recourir au CDI intermittent après négociation d’un accord d’entreprise ou demander aux entreprises de travail temporaire la mise à disposition de travailleurs en CDI intérimaire afin de répondre aux besoins ponctuels tout en donnant l’opportunité au salarié de bénéficier d’un contrat plus stable ;
- demander la négociation d’un accord de branche sur l’encadrement de la durée et du nombre de renouvellements des contrats ;
- demander la négociation d’un accord de branche sur le recours au CDI d’opération.
Dans l’hypothèse où ces différents leviers permettraient à l’entreprise de réduire de moitié le nombre de ses séparations, le taux de la contribution d’assurance chômage, modulé par le bonus-malus, passerait de 5,05 % à 3,91 %.
Où s’informer ?
1/ Service aux entreprises de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi.
2/ Les partenaires sociaux de branche s’agissant de la négociation collective.
3/ Ressources documentaires
La négociation collective | Q/R sur la négociation collective (à paraître) |
Le groupement d’employeurs | fiche pratique |
Le contrat de travail intermittent | fiche pratique |
Le CDI intérimaire | fiche pratique |
Le contrat à durée déterminée de chantier ou d’opération | fiche pratique |
Fiche 2 - Entreprise qui a recours à de nombreux remplaçants
Exemple Une PME du secteur de la restauration collective qui a recours à de nombreux remplaçants afin de répondre aux exigences de continuité de service ou d’activité et en raison d’un taux d’absentéisme important
Elle recourt à 20 CDD de remplacement par mois en moyenne et cumule 246 séparations par an (dont 127 donnent lieu à inscription à Pôle emploi), alors que son effectif est de 115 salariés.
Voici une liste non exhaustive des outils que cette entreprise pourrait mobiliser afin de réduire son nombre de séparations donnant lieu à inscription à Pôle emploi :
- rejoindre ou créer un groupement d’employeurs ou demander aux entreprises de travail temporaire la mise à disposition de travailleurs en CDI intérimaire afin de remplacer les salariés absents tout en donnant l’opportunité au salarié recruté de bénéficier d’un contrat plus stable ;
- augmenter la durée du travail des salariés déjà présents dans l’entreprise en recourant au complément d’heures pour les salariés à temps partiel ou aux heures supplémentaires pour les salariés à temps plein ;
- recourir au CDD multi-remplacement. S’agissant des salariés en CDD dans l’entreprise pour remplacer chacun un salarié en CDI absent, l’entreprise qui relève de la convention collective de la restauration collective (IDCC 1266) pourra en 2020 réduire le nombre de CDD de remplacement en recrutant sur un même CDD un salarié pour le remplacement de plusieurs salariés en CDI successivement ou simultanément absents.
Dans l’hypothèse où ces différents leviers permettraient à l’entreprise de réduire de moitié le nombre de ses séparations, le taux de la contribution d’assurance chômage, modulé par le bonus-malus, passerait de 4,22 % à 3,43 %.
Où s’informer ?
1/ Service aux entreprises de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi.
2/ Les partenaires sociaux de branche s’agissant de la négociation collective.
3/ Ressources documentaires
Le groupement d’employeurs | fiche pratique |
Le CDI intérimaire | fiche pratique |
Le complément d’heures pour les salariés à temps partiel | fiche pratique |
Les heures supplémentaires pour les salariés à temps complet | fiche pratique |
Le CDD multi-remplacement | fiche pratique |
Fiche 3 - Entreprise qui a recours aux saisonniers ou aux extras
Exemple 1 Une PME du secteur de la restauration qui a recours aux salariés saisonniers pour faire face aux pics d’activité liés au tourisme et aux salariés en contrats d’extra pour s’adapter à des pics ponctuels d’activité difficiles à prévoir (facteurs météorologiques, réservations de dernière minute, autres facteurs exogènes).
Elle recourt à 4 CDD saisonniers ou d’usage par mois en moyenne et cumule 49 séparations par an (dont 25 donnent lieu à inscription à Pôle emploi), alors que son effectif est de 16 salariés.
Voici une liste non exhaustive des outils que cette entreprise pourrait mobiliser afin de réduire son nombre de séparations donnant lieu à inscription à Pôle emploi :
- recourir au CDI intermittent après négociation d’un accord d’entreprise pour recourir à des salariés supplémentaires lors des saisons tout en donnant leur donnant l’opportunité de bénéficier d’un contrat plus stable ;
- rejoindre ou créer un groupement d’employeurs afin de pourvoir ses contrats d’extra tout en donnant l’opportunité aux employés de bénéficier d’un contrat plus stable ;
- demander la négociation d’un accord de branche sur l’encadrement de la durée des contrats de travail temporaire et leur renouvellement, ainsi que sur le délai de carence.
Dans l’hypothèse où ces différents leviers permettraient à l’entreprise de réduire de moitié le nombre de ses séparations, le taux de la contribution d’assurance chômage, modulé par le bonus-malus, passerait de 4,92 % à 3,78 %.
Exemple 2 Une PME du secteur de l’agroalimentaire qui a recours aux saisonniers pour répondre aux besoins de la production agricole
Elle recourt à 30 CDD saisonniers par mois en moyenne et cumule 363 séparations par an (dont 202 donnent lieu à inscription à Pôle emploi), alors que son effectif est de 50 salariés.
Voici une liste non exhaustive des outils que cette entreprise pourrait mobiliser afin de réduire son nombre de séparations donnant lieu à inscription à Pôle emploi :
- recourir à un groupement d’employeurs qui pourrait mettre à disposition de l’entreprise des salariés pour la durée de la saison ;
- recourir au CDI intermittent après négociation d’un accord d’entreprise afin de pourvoir les besoins saisonniers tout en donnant l’opportunité au salarié de bénéficier d’un contrat plus stable ;
- utiliser les dispositifs d’aménagement du temps de travail sur une durée supérieure à la semaine pour adapter le rythme de travail des salariés permanents à l’activité saisonnière ;
- augmenter la durée du travail des salariés déjà présents dans l’entreprise en recourant au complément d’heures pour les salariés à temps partiel ou aux heures supplémentaires pour les salariés à temps plein ;
- demander la négociation d’un accord de branche sur l’encadrement de la durée et du nombre de renouvellements des contrats saisonniers.
Dans l’hypothèse où ces différents leviers permettraient à l’entreprise de réduire de moitié le nombre de ses séparations, le taux de la contribution d’assurance chômage, modulé par le bonus-malus, passerait de 5,05 % à 3,84 %.
Où s’informer ?
1/ Service aux entreprises de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi.
2/ Les partenaires sociaux de branche s’agissant de la négociation collective.
3/ Ressources documentaires
Le groupement d’employeurs | fiche pratique |
Le contrat de travail intermittent | fiche pratique |
L’aménagement du temps de travail | fiche pratique |
Le complément d’heures pour les salariés à temps partiel | fiche pratique |
Les heures supplémentaires pour les salariés à temps complet | fiche pratique |
La négociation collective | Question-réponses (à paraître) |
Fiche 4 - Entreprise très utilisatrice d’intérimaires
Exemple 1 Une ETI du secteur de la plasturgie très utilisatrice d’intérimaires
afin de disposer d’un filet de sécurité pour adapter les effectifs aux fluctuations des commandes,
afin de tester le salarié avant son embauche en contrat stable,
en raison des difficultés à pourvoir certains postes en CDI, certains intérimaires n’ayant pas les compétences conformes à un recrutement en CDI, d’autres préférant l’attractivité des conditions de rémunération en intérim.
Elle recourt à 120 salariés intérimaires par mois en moyenne et cumule 1 465 séparations par an (dont 832 donnent lieu à inscription à Pôle emploi), alors que son effectif est de 500 salariés.
Voici une liste non exhaustive des outils que cette entreprise pourrait mobiliser afin de réduire son nombre de séparations suivies d’une inscription au chômage :
- créer ou rejoindre un groupement d’employeurs afin de bénéficier de mises à disposition de salariés par ce groupement ou demander aux entreprises de travail temporaire la mise à disposition de travailleurs en CDI intérimaire, de manière à répondre aux besoins ponctuels tout en donnant l’opportunité au salarié de bénéficier d’un contrat plus stable ;
- recourir au contrat de chantier ou d’opération, dans le cadre d’un accord de branche étendu, négocié par les partenaires sociaux ;
- utiliser les dispositifs d’aménagement du temps de travail sur une durée supérieure à la semaine pour adapter le rythme de travail des salariés permanents aux variations de l’activité ;
- recourir au contrat d’intérim multi-remplacement. S’agissant des salariés intérimaires en mission dans l’entreprise pour remplacer chacun un salarié permanent absent, l’entreprise qui relève de la convention collective de la plasturgie (IDCC 292) pourra en 2020 réduire le nombre de missions d’intérim en recrutant sur une même mission un salarié intérimaire pour le remplacement de plusieurs salariés permanents successivement ou simultanément absents ;
- demander la négociation d’un accord de branche sur l’encadrement de la durée des contrats de travail temporaire et leur renouvellement, ainsi que sur le délai de carence.
Dans l’hypothèse où ces différents leviers permettraient à l’entreprise de réduire de moitié le nombre de ses séparations, le taux de la contribution d’assurance chômage, modulé par le bonus-malus, passerait de 5,05 % à 3,89 %.
Exemple 2 Une PME du secteur de la logistique qui utilise beaucoup d’intérimaires pour faire face aux pics d’activité.
Elle recourt à 25 salariés intérimaires par mois en moyenne et cumulent 311 séparations (dont 169 donnent lieu à inscription à Pôle emploi) alors que son effectif est de 210 salariés.
Voici une liste non exhaustive des outils que cette entreprise pourrait mobiliser afin de réduire son nombre de séparations suivies d’une inscription au chômage :
- créer ou rejoindre un groupement d’employeurs afin de bénéficier de mises à disposition de salariés par ce groupement ou demander aux entreprises de travail temporaire la mise à disposition de travailleurs en CDI intérimaire, de manière à répondre aux besoins ponctuels tout en donnant l’opportunité au salarié de bénéficier d’un contrat plus stable ;
- recourir au contrat de chantier ou d’opération, dans le cadre d’un accord de branche étendu, négocié par les partenaires sociaux ;
- Utiliser les dispositifs d’aménagement du temps de travail sur une durée supérieure à la semaine pour adapter le rythme de travail des salariés permanents aux variations de l’activité ;
- demander la négociation d’un accord de branche sur l’encadrement de la durée des contrats de travail temporaire et leur renouvellement, ainsi que sur le délai de carence.
Dans l’hypothèse où ces différents leviers permettraient à l’entreprise de réduire de moitié le nombre de ses séparations, le taux de la contribution d’assurance chômage, modulé par le bonus-malus, passerait de 5,05 % à 4,23 %.
Où s’informer ?
1/ Service aux entreprises de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi.
2/ Les partenaires sociaux de branche s’agissant de la négociation collective.
3/ Ressources documentaires
La négociation collective | Question-réponses (à paraître) |
Le groupement d’employeurs | fiche pratique |
Le CDI intérimaire | fiche pratique |
Le contrat à durée déterminée de chantier ou d’opération | fiche pratique |
Le CDD multi-remplacement | fiche pratique |
Les outils à la disposition des entreprises
Le groupement d’employeurs | fiche pratique |
Le CDI intérimaire | fiche pratique |
Le contrat de travail intermittent | fiche pratique |
Le contrat à durée déterminée de chantier ou d’opération | fiche pratique |
Le CDD multi-remplacement | fiche pratique |
L’aménagement du temps de travail | fiche pratique |
Le complément d’heures pour les salariés à temps partiel | fiche pratique |
Les heures supplémentaires pour les salariés à temps complet | fiche pratique |
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